De retour sur le plateau des Hautes Fagnes
Le Grand Trail des lacs et châteaux (GTLC 2018) s’est déroulé durant le WE du 26 et 27 mai. Place aux « grandes » courses le samedi : 30 -60 et 105! km et aux « petites » le dimanche : 8 et 17km. Il y en a donc pour tous les goûts et tous les niveaux ! La particularité de ce trail c’est qu’il est en ligne, le départ ne se fait pas au même endroit que l’arrivée, située à Surister.
Voilà pour le cadre…
Du club, nous sommes 5 à prendre le départ : 4 sur le 30km et un fou… (Fred) sur le 60. Je quitte la maison assez tôt pour aller chercher Yves et nous voilà en route pour les Ardennes. Tout va bien jusqu’au moment où mon GPS nous fait prendre un petit chemin… Il se rétrécit encore quelques centaines de mètres plus loin… pour disparaître !
Par contre, on remarque du balisage… Euh c’est une blague ? Non Non non, on est bien sur le parcours du trail ! Là je rigole moins… Heureusement, la route principale n’est pas très loin.
La journée commence bien…
Un premier tiers rapide
Après un petit trajet en bus nous amenant au départ, nous voilà partis sur les sentiers. La première partie est assez agréable, ça descend quasi tout le temps mis à part 2, 3 belles bosses aux 6ème et 7ème km.
Il fait beau, et petit vent frais rend la course très agréable pour l’instant. Je redoute surtout la fin lorsque le soleil sera au zénith.
Avec Yves, on avance rapidement mais de mon côté j’ai toujours cette petite appréhension au niveau de ma cheville droite. Depuis l’entorse au trail de liège métropole, elle reste sensible. Je suis donc très très prudent dans les descentes et ai un peu de mal à suivre la cadence de Yves.
Les sommets de la Belgique
Après un premier ravito après 7.5km, la grosse difficulté du jour approche. Il s’agit de monter à quelques 600 mètres d’altitude, sur le toit de la Belgique.
Un premier « mur » se met rapidement en travers de notre chemin au 10ème km et après une descente aussi vertigineuse, on se retrouve pour 3km à remonter le lit d’une petite rivière.
J’ai l’impression de reconnaître l’endroit. En effet, c’est exactement par là que j’étais passé quelques mois plus tôt lors du trail des Nutons 2017.
Au début, on n’a pas trop l’impression de monter, mais on laisse tout de même une grosse énergie à passer racines, rochers et autres petits ponts.
Au sortir de la forêt, on doit à présent suivre une petite route sur 1km de montée environ. Vers le début du 15ème km, ça y est, presque plus d’arbres, nous sommes bien sur le toit de la Belgique.
Grosse descente technique
La suite, c’est de la descente sur 6km, jusqu’au ravito suivant. Mais il s’agit d’une descente très technique, toujours en suivant le lit d’une petite rivière.
Je ne suis pas mais vraiment pas à l’aise, ma cheville ne me rassure pas et donc j’ai peine à me laisser aller. Yves me prend rapidement quelques dizaines de mètres que je comble difficilement. Il m’attendra d’ailleurs 2,3 fois…
Il faut tout de même avancer… Et donc je m’accroche, mais quelle dépense d’énergie malgré la descente.
Heureusement au 21ème km, c’est le ravito et j’en profite pour faire le plein de sel et me rafraîchir avec de l’eau froide dans ma casquette.
Gros coup de chaud
Allez après un peu de repos, il faut repartir et finir ce trail ! Yves tient une sacrée forme et continue d’imprimer le rythme.
Après un premier km, voici à nouveau un beau petit mur à franchir. Je commence tout doucement à souffrir et ai de plus en plus chaud.
J’ai du mal à suivre Yves.
Vers le 24ème km, il me dit qu’on peut encore être sous les 3h30 à l’arrivée si on accélère un peu… Oui, c’est une idée en effet… mais ce sera sans moi cette fois.
J’ai vraiment un gros coup de chaud et commence tout doucement à être « dans le dur ». Je préfère terminer tranquille à mon aise. Je prends donc congé de Yves jusqu’à l’arrivée.
A mon rythme, je progresse, j’essaye de ne pas me mettre dans le rouge malgré l’acide lactique bien présent au niveau des cuisses.
Dernière montée… Ah tiens, je reconnais l’endroit, j’y suis passé en voiture 4 h plus tôt !
Dernière petite route et voilà c’est la ligne d’arrivée que je franchis après 3h36 de course. Yves réussira son pari quant à lui pour arriver en 3h29. Félicitations à lui !
Conclusion
Le GTLC 2018 est un trail magnifique ! Il est assez raisonnable au niveau dénivelé (650 à ma montre) mais les nombreux passages techniques le rendent tout de même compliqué par endroits.
Mais quels paysages ! J’en ai à nouveau pris plein la vue.
J’aurais aimé être en pleine possession de mes moyens pour pouvoir suivre Yves du début à la fin, mais je suis au final tout de même content de mon temps et de ma gestion de course. Depuis le trail des sauvages, je suis un peu « en dedans » mais je gère tout de même.
Là je vais un peu voir pour la suite, mais les courses du challenge Delhalle m’attirent à nouveau, comme l’année passée pour cet été 🙂
Mais avant ça RDV au Huy Night Run vendredi 1er juin !
Bravo Mike et content de lire que la cheville a bien résister.