Préparé comme jamais cette année
Semi-vert 2017 à Amay.
L’organisation fête ses 5 ans avec toujours un beau parcours assez exigeant.
Depuis que cette course est au calendrier, j’y ai à chaque fois participé. Tout d’abord avec les 11,4km en 2013, puis l’épreuve reine en 2014 et 2015, mais aussi en 2016 où j’avais porté ma croix tout au long du parcours.
Cette année, plus question de revivre ça !
Lorsque j’ai commencé mon régime en avril passé, j’avais cette course en point de mire avec un seul objectif : être sous les 2 heures à l’arrivée !
Avec les kilos qui s’envolaient, cet objectif fut rapidement possible à atteindre. En témoigne mes bons temps sur l’Ardennaise et la dernière descente de la Lesse.
Néanmoins, ce semi-vert 2017 est l’aboutissement d’une petite compétition entre Pierre et moi. Or, je sais qu’il aimerait vraiment terminer devant moi cette fois-ci…
Fabrice et Vincent, du club son aussi présents et chacun donnera son maximum, j’en suis persuadé !
Un premier tiers bien en jambes
Comme d’hab, je dirais, on démarre fort…
Les premiers kms sont assez roulants, avec juste quelques petites bosses. Pierre imprime une grosse allure car Vincent est parti seul devant. On le suit à environ 40m.
J’essaye de modérer Pierre, mais il continue à imprimer un gros tempo, est-ce une tactique de sa part pour me fatiguer d’emblée ?
En tous les cas, ça ne marche pas ! Pas de chance pour lui car j’ai de bonnes jambes !
Vers le 5ème km, on rattrape et dépasse Vincent, qui est bien plus sage que nous dans sa gestion de course.
C’est donc sans grosse difficulté que je suis le rythme d’un peu moins de 12km/h jusqu’au pied de la côte du facteur au 7ème km.
Le facteur permet mon envol
La côte du facteur, c’est 380m en palier avec un gros dénivelé.
Je la sens bien cette côte et j’en profite pour placer une petite accélération au début, puis une seconde avant le sommet. D’habitude je m’arrête pour récupérer un peu. Mais là, je sens que j’ai fait le trou avec Pierre et je continue donc sur ma lancée dans le faux-plat qui s’en suit.
Cette tactique s’avère payante, Pierre ne fait pas l’effort pour me rejoindre. Arrivé tout en haut dans les bois, l’écart s’est creusé et je profite de la longue descente pour ne rien lâcher.
Cette partie de course est rapide car jusqu’à la côte des dames, c’est quasi que de la descente. Niveau sensations, rien à voir avec la galère de l’année passée où même en descente, j’avais du mal. Je me sens au contraire super bien je tiens un gros rythme sur ces quelques kms.
La Gravière, toujours aussi longue
Côte des dames.
Si Pierre veut me rattraper, pas le choix c’est ici ou jamais.
Cependant, je ne le vois ni dans mon sillage immédiat, ni au loin… J’ai donc un peu de marge devant moi. J’entame l’ascension de la côte en marchant car le sol est particulièrement glissant et raide sur les premiers mètres.
Après une centaine de mètres, je peux me remettre à la course modérée.
Le sommet atteint, c’est une grosse descente assez dangereuse dans les bois au programme. Pour la première fois, je ne suis pas à l’aise et commence à avoir mal aux jambes. Après 15km à ce rythme, ça me parait quand même assez normal.
Qu’importe, je ne lâcherai rien.
De retour sur le pont d’Ombret, je m’étonne de mon kilométrage par rapport aux balises, j’ai environ 600m de moins. Bizarre.
Bon, ben tant mieux, je serai plus vite à l’arrivée.
Il reste le tour de la Gravière.
Il est pourtant joli ce petit chemin autour du lac.
Mais voilà, chaque année c’est pareil, c’est long et interminable, pas moyen d’en voir le bout.
Je dois puiser dans mes réserves pour garder le rythme de 5’10 – 5’20 au km. A la sortie, je suis cuit, mais il ne reste qu’un seul petit km jusque l’arrivée.
Dernier passage sous les rails de chemin de fer et c’est déjà la dernière ligne droite. C’est fait, je suis au bout ! Je regarde ma montre et surprise ! 1h49’11sec.
Pierre quant à lui terminera dans la roue de Vincent 4 minutes plus tard. Belle performance et objectif atteint pour eux aussi !
Conclusion
Le travail et les efforts paient toujours. Voilà un peu moins de 6 mois, je m’étais fixé l’objectif de terminer ce semi-vert 2017 sous les 2h. C’est fait, et de quelle manière !
Je suis juste étonné de n’avoir que 20,6 km au final. En regardant le tracé, il y a en effet un endroit vers le 12ème km où les organisateurs ont raccourci le parcours. Ce n’est donc plus un vrai semi, mais même avec 500m de +, j’explosais mon meilleur chrono sur la distance.
Je vais aussi à présent chercher un dernier bel objectif avant la fin de l’année. Un trail probablement.
Des suggestions ?